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Jeudi 9 mai 2024 - 9h00 (horaire inhabituel) - F2
« Le Mont Ararat »
replay : CLIQUER ICI
Attention : il faut s’inscrire sur le site France.tv pour pouvoir visionner. C’est gratuit !! (visible monde entier) - Depuis l’étranger, s’il y a un problème d'inscription avec le code postal (zip code), mettre celui d’une ville française par exemple : Paris 75001
L’Ararat est selon les Ecritures Saintes le lieu où l’arche de Noé s’est échouée après le déluge dans la Genèse. Saint Jacques de Nisibe a gravi au IVe siècle, une partie du mont et reçu, après une vision d’un ange, un morceau de l’Arche de Noé lui est apporté. Cette relique est toujours conservée à Etchmiadzine, le Saint Siège de l’Eglise Arménienne.
La Montagne située au cœur de l’Arménie historique est aujourd’hui située en territoire turc. Pourtant de l’autre côté de la frontière, en Arménie, c’est le symbole de la terre biblique chrétienne arménienne. Même pendant l’époque soviétique le blason de la république soviétique était l’Ararat !
Cette « montagne sacrée » est l’âme et la fierté des arméniens. Dans chaque foyer à travers le monde on en trouve une représentation. Ils l’appellent « le Massis ».
Quelle est l’histoire religieuse de cette montagne ? Que représente la symbolique de ce somment dans l’histoire et l’aujourd’hui du peuple arménien ? comment s’exprime son aspect populaire ? Que ressent un arménien lorsqu’il en fait l’ascension ?
Avec la participation Jean-Pierre Mahé (historien), Philippe Sukiasyan (Historien), Astrid Artin Loussikian, Houry Varjabedian et Garo Derderian (Association ARAM à Marseille) et Marc Soukiassian (Alpiniste)
Documentaire - du Jeudi 9 mai 2024 - 9h00 (horaire inhabituel) - France 2 - de Thomas Wallut et Guillaume Juherian (réalisation).
dimanche 14 avril 2024 - 9h30 - F2
« Génocide de 1915 : ils savaient! »
replay : CLIQUER ICI
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Le Génocide, perpétré par le gouvernement Jeune Turc dans l’empire Ottoman, à partir de 1915 a fait plus de 2 millions de morts : Arméniens, Chaldéens, Syriaques et Grecs du Pont.
Pourquoi les mains des bourreaux n’ont-elles pas été arrêtées ?
En Turquie, sur place, il y avait des ambassadeurs, des consuls, des missionnaires et des journalistes, surtout des allemands et des américains.
La première guerre mondiale avait commencé et l'Empire allemand était aux cotés de l’Empire Ottoman. Des dizaines de milliers de militaires étaient présents dans le pays.
De nombreux articles de presse ont été publiés dans le monde entier pour raconter avec de nombreux détails, quasiment en direct, l’extermination des arméniens. Et pourtant tout s’est passé selon le plan diabolique du pouvoir « Jeunes Turcs ».
Quelle a été la position des Allemands sur le Génocide ? y ont-ils participé ?
Que savait l’Occident de ce drame ? Pourquoi n’a-t-il que peu réagit ?
Que savait le Vatican ? qu’a fait son ambassadeur à l’époque ?
Avec la participation Raymond Kevorkian (historien, « Parachever un génocide » Ed Odile Jacob), Boris Adjemian (Historien – bibliothèque Nubar), Hans-Lukas Kieser (historien, « Talaat Pacha », CNRS Editions) et le père Vahan Ohanian (Mekhitariste – Ile saint Lazare à Venise)
Documentaire - du dimanche 14 avril 2024 - 9h30 - France 2 - écrit par Thomas Wallut et Guillaume Juherian. Réalisation : Guillaume Juherian.
pour aller plus loin : bibliographie
Raymond Kevorkian
" Le Génocide des arméniens " et " Parachever un Génocide " éditions Odile Jacob
Raymond Kevorkian et Yves Ternon "Mémorial du Génocide des arméniens" ed Seuil
Hans Lukas Kieser "Talaat Pacha", CNRS éditions
Boris Adjemian : Bliothèque Nubar CLIQUER ICI
Père Vahan Ohanian "The armenian Genocide" dans la presse arméricaine (consulter le monastère des Mekhiraristes à Vénise)
Dimanche 26 mai 2024 - 9h30 - F2
« Actualités Orientales : Missak Manouchian – Patriarche Douaihy – la Mère de Dieu »
Chrétiens Orientaux revient sur l’actualité récente des Eglises Orientales.
- Le 21 février dernier, Mélinée et Missak Manouchian sont entrés solennellement au Panthéon. A cette époque les médias ont beaucoup parlé du résistant et du communiste. Ce matin, nous découvrons, le poète, le chrétien : l’arménien !
- Le 2 août prochain, l’Eglise Maronite célébrera la béatification d’un de ses grands patriarches du XVIIe. Découvrons Étienne Douaihy et son œuvre qui marque toujours l’Eglise du Liban.
- Ce dimanche, c’est la fête des mères. Tournons-nous vers la Théotokos, la mère de Dieu avec les syriaques catholiques de Paris. Marie modèle pour toutes les mamans !
Avec la participation de :
Stéphane Cermakian, traducteur des poèmes de Missak Manouchian (Ed Points Poésie)
Stéphane Chmelewsky, président de l’association des « amis de l’abbé Stock »
Mgr Issam Abi Khalil, curé de Notre Dame du Liban à Paris
Père Ralf Chamoun, thèse sur des rituels liturgiques du patriarche Douaihy
Père Pierre Al Nader, curé de la paroisse Syriaque Catholique de Paris
Emission du 26 mai 2024 - 9h30, France 2 – présentée par Thomas Wallut et réalisée par Thomas Nivière
pour aller plus loin
poèmes de Missak Manouchain, traduits par Stéphane Cermakian, Editions Points Poésie
témoignages sur la Vie de Missak et Mélinée Manouchian, Editions Parenthèses
toutes les Eglises ne suivent pas le même calendrier
Pourquoi deux calendriers : « grégorien » et « julien » ?
S’il existe un seul calendrier civil pour toute la planète depuis le début du XXe siècle, dans la tradition des Eglises chrétiennes deux calendriers « cohabitent ».
En effet, jusqu’à la fin du XVIe siècle, le monde civil et le monde chrétien suivaient le calendrier « Julien » introduit par l’empereur Jules César en 46 avant Jésus Christ. Il remplaçait l’ancien calendrier « romain républicain » (dont l'origine est située en 753 avant Jésus-Christ, date de la fondation de Rome.).
Depuis l582, le calendrier « grégorien » a été introduit par le pape Grégoire XIII.
Pourquoi un pape a-t-il changé le calendrier ?
Le calendrier « Julien » est un calendrier solaire, mais dans sa composition, il ne reflétait pas correctement le suivi des planètes et surtout du soleil.
C’est cependant indispensable pour déterminer la date de la fête de Pâques. Pâques est célébré le dimanche qui suit la première pleine lune du printemps. La définition a été établie par le Concile de Nicée en 325 : « Pâques est le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après. ». Ceci revêt aussi une symbolique importante car le Résurrection du Christ est la victoire de la lumière sur les ténèbres : et donc une nouvelle lune est importante. De plus, le Christ respectait la Tradition juive, et donc a célébré avant sa mort et sa Résurrection le repas de la Pâque juive. La date mobile, elle aussi, tombe à la première pleine lune après l’équinoxe de printemps.
Dans le calendrier « julien », la durée de l'année des saisons choisie par Jules César était de 365,25 jours exactement. Or, la durée de l'année des saisons réelle est de 365,2422 jours, donc une durée plus courte.
L'erreur d'origine de Jules César était imperceptible sur une année, mais elle avait donné un décalage de dix jours sur quinze siècles et les fêtes se produisaient de plus en plus tôt dans la saison. Au XVIe siècle, le retard du calendrier julien sur le Soleil, atteignait donc 10 jours.
Que se passa-t-il en 1582 ?
Pour corriger cela, le pape Grégoire XIII a décidé de supprimer dix jours d'un coup : du jeudi 4 octobre 1582 dans le calendrier « julien », la date du calendrier est passée directement au vendredi 15 octobre 1582 dans le calendrier « grégorien ».